
Enredos II de Nuno da Luz – Le Centro Botín
L’exposition Enredos II de Nuno da Luz dans laquelle le Centro Botín (Espagne) devient un corps acoustique vibrant à travers…
Crédit image : © Auvergne Rhone-Alpes Tourisme
Pensée comme une véritable randonnée artistique, la biennale propose une immersion dans des lieux insolites de la vallée, entre gares, bâtiments patrimoniaux, paysages naturels et espaces publics. Douze artistes internationaux sont invités à réfléchir à l’évolution du corps humain et non humain dans un monde de plus en plus façonné par la technique.
Installations immersives, sculptures, vidéos et performances jalonnent ce parcours à ciel ouvert, entre contemplation et expérimentation. Le paysage alpin, hautement symbolique, devient à la fois décor et sujet : un environnement extrême transformé par l’alpinisme, les infrastructures, le réchauffement climatique, et plus récemment, les outils numériques.
La programmation réunit des artistes majeurs et émergents qui explorent les questions d’hybridation, d’adaptation et d’évolution :
Rebecca Allen, Cécile B. Evans, Loucia Carlier, Giulia Cenci, Amandine Guruceaga, Camille Henrot, Oliver Laric, Nefeli Papadimouli, Panos Profitis, Hugo Servanin, Yan Tomaszewski, Zhang Yunyao et Aurélien Dougé.
Sous le commissariat de Laurène Maréchal et Laetitia de Chocqueuse, chaque artiste propose une œuvre en lien direct avec le contexte, tant physique que symbolique, du territoire de Saint-Gervais.
À travers la thématique Corps augmentés, Artocène 2025 s’intéresse à l’évolution des organismes – humains, animaux, végétaux – sous l’effet conjugué des processus biologiques, technologiques et environnementaux. Depuis la préhistoire, l’humain cherche à augmenter son corps : d’abord à l’aide d’outils mécaniques, puis numériques, et aujourd’hui via les technologies connectées et l’intelligence artificielle.
Mais dans un monde bouleversé par les crises écologiques, une autre question se pose : et si l’avenir de l’humain passait par une reconnexion au vivant, plutôt que par sa maîtrise ? Le paysage alpin devient alors un terrain de projection d’imaginaires futurs, où l’humain hybride, sensible et relié à son milieu, redéfinit sa place.
En plus du parcours d’expositions, la Biennale propose tout l’été des temps forts :
conviant un public large à prendre part à cette réflexion sensible sur les transformations du monde.
Infos pratiques:
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